Sa réputation le précède jusqu’en Outre Atlantique. Ses lettres de noblesse, le Bois Bandé les a acquises depuis des siècles, reconnu comme le stimulant sexuel 100% naturel des Antilles, il reste encore aujourd’hui indétrônable parmi les Antillais et les touristes nombreux à le consommer pour ses vertus supposées stimulatrices.
Sur le Marché de Pointe à Pitre
Début de matinée, Dédette vient de vendre son avant dernière bouteille de bois bandé à un couple de touristes accompagné de leurs deux enfants. « On a l’impression que tous les touristes entendent parler du bois bandé depuis là-bas. Quand ils viennent ici, c’est la première chose qu’ils demandent! », nous déclare Dédette. Et celle-ci en sait quelque chose. Cela fait plus de 20 ans qu’elle vend le bois bandé en écorce ou sous forme de liqueurs et de sirop. Ses clients sont aussi bien des autochtones que des visiteurs.
Dédette n’a fait que perpétuer une tradition familiale en prenant la relève de sa mère. « Le bois bandé c’est l’aphrodisiaque des Antilles ! », nous dit Dédette selon qui le bois bandé a encore de très longs jours devant lui et n’a rien à craindre des produits chimiques comme le Viagra.
Stimulant sexuel ancestral des Antilles, le bois bandé est également devenu un véritable produit touristique fort prisé. On lui prête des propriétés vasodilatatrices : l’afflux sanguin dans les vaisseaux dilatés du pénis permettrait d’améliorer, d’intensifier et de prolonger l’érection. Ce n’est pas un aphrodisiaque exclusivement réservé à l’homme. La femme aussi l’utilise car le bois bandé a la réputation d’intensifier la libido. Mais ses priorités n’ont jamais pu être vérifiées scientifiquement.
Les liqueurs aux bois bandé
En général, les Antillais consomment le bois bandé sous forme de liqueurs: ils font macérer l’écorce de l’arbre richeria grandis dans du rhum agrémenté d’autres stimulants comme le kola et le gingembre. Le bois bandé se consomme aussi sous forme de tisane, de sirop ou de miel. Aux Antilles, la coutume veut que l’on consomme le bois bandé en cure de 15 jours. Comme pour beaucoup d’aphrodisiaques, l’excès de consommation peut être dangereux et provoquerait des effets secondaires.
On confond souvent le bois bandé avec le muira puama. Certes, ils ont les mêmes propriétés aphrodisiaques mais il s’agit de deux espèces totalement distinctes. Le bois bandé est extrait du Richeria grandis, arbre endémique des Antilles que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Le muira puama se trouve uniquement en Amazonie et plus particulièrement dans les forêts du Brésil.
Reconnu pour son bois, son écorce et ses racines, le muira puama n’est pas seulement un stimulant sexuel , il possède également des vertus médicinales.
Une entreprise Antillaise a eu l’idée originale de se lancer dans la vente à distance d’un produit 100% Guadeloupéen, le bois bandé !
L’écorce de Bois Bandé un aphrodisiaque antillais 100% naturel !
En France et en Europe on connait bien le bois bandé car cet aphrodisiaque vient des Antilles Françaises et la forte communauté Antillaise présente en métropole a grandement fait connaitre et popularisé ce philtre d’amour.
Les Antillais le consomment traditionnellement macéré dans de l’alcool ou sous forme d’infusion.
L’étude pharmacodynamique de la plante a permis de déceler, outre la présence de tannin, celle d’un principe actif ne possédant aucune toxicité mais dont les effets aphrodisiaques serait indubitables . Cette substance serait un vasodilateur veineux très puissant.
Pour en savoir plus rendez-vous sur http://www.mon-bois-bande.com