Jack Warner, ex-président de la Concacaf
Une enquête diligentée par la Concacaf a abouti à des conclusions accablantes pour son ancien président, Jack Warner. Chuck Blazer, ex-secrétaire général de l’organe suprême du football caribéen, n’est pas non plus dédouané par les enquêteurs révélant des irrégularités graves, s’élevant à des millions de dollars américains.
Ce rapport accablant pour Jack Warner et Chuck Blazer a été présenté à l’ouverture, ce vendredi, du 38e congrès de la Concacaf, tenu au Panama. Les deux hommes ont agi en dehors de leurs responsabilités fiduciaires, a jugé Simmons David.
Enrichissement "frauduleux"
"Je viens de raconter la triste histoire de la Concacaf et des deux hommes qui se sont enrichis frauduleusement de l’organisation", a martelé M. David, qui s’adressait à l’assistance dont fait partie Joseph Sepp Blatter, le président de la FIFA, en tournée au Panama.
Jack Warner, qui a servi comme président de l'organisme sous-continental depuis de nombreuses années, a été contraint à la démission depuis environ un an, dans la foulée du scandale "cash-for-vote".
Il a été reconnu coupable d'avoir mal dépensé quelque 26 millions de dollars pour développer le Centre d'excellence Joa Havelange à Trinité-et-Tobago, son pays natal.
Financements obscurs, affaires douteuses
Plusieurs autres millions ont été dépensés dans des conditions obscures, pour financer "un soi-disant travail d’entretien et de suivi".
Jack Warner est actuellement le ministre de la Sécurité à Trinité-et-Tobago.
Chuck Blazer, qui a également démissionné de son poste, est réputé avoir lui-même été "récompensé" pour des affaires douteuses, dont l'utilisation des fonds CONCACAF pour acheter des appartements de luxe à New York et en Floride, pour son usage personnel.