Un audit est en cours de réalisation afin d’éliminer les cas de corruption et de vol au sein du Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (PSUGO), initié en 2011 par le président Michel Martelly.
L’audit est annoncé par le Premier ministre, Laurent Lamothe, environ un mois après le verdict du juge d’instruction, Vinx Etienne, qui renvoie une soixantaine de personnes par devant le tribunal criminel pour le détournement de 10 millions de gourdes destinées au PSUGO.
Aucune tolérance pour la corruption
Selon le juge d'instruction Vinx Etienne, sept parmi les personnes impliquées dans le détournement de fonds sont incarcérées. Une cinquantaine d’autres sont en cavale.
« Notre administration ne tolère pas la corruption », a déclaré le Premier ministre Lamothe, lors du onzième conseil de ministres qu’il a dirigé.
Le PSUGO poursuit, entre-temps, son petit bonhomme de chemin. "Près d’1 million 188 milles enfants bénéficient déjà de ce programme", selon des chiffres cités par le Palais national, dans un bulletin électronique.
Pour l’heure, selon la même source, une loi portant sur le Fonds National d’Education est en attente au Parlement, parmi les 40 autres déposées par l’Exécutif.
A date, 65 183 300 gourdes ont été décaissés pour 2 414 écoles publiques, au profit de 651 833 élèves à travers les 10 départements.