Un homme âgé de 46 ans a comparu devant le tribunal correctionnel pour trafic de produits stupéfiants. Il achetait de la cocaïne en partie hollandaise et la revendait sur la Baie orientale.
Cela aurait pu lui coûter une peine d’emprisonnement de dix ans. Cet homme de quarante-six ans n’écopera que de deux ans de prison avec sursis, ainsi que d’une amende de 3 000 euros pour s’être livré à un trafic de cocaïne sur l’île, entre juillet et août 2012. Un trafic qui a, en fait, duré plus longtemps.
Un "business" lucratif
« Ma garde à vue m’a aidé à prendre conscience des choses. Je savais que j’étais fautif, que cela ne servait à rien de nier. J’ai donc choisi d’être honnête dès le début », explique-t-il. Il va même accepter de livrer le nom de ses clients, principalement « des relations sur la Baie orientale ». B.K. se livrait à ce « business » sans s’en cacher ; c’est d’ailleurs suite à une dénonciation que l’enquête de gendarmerie a débuté.
Durant trois ans, B.K. aura revendu près de trois kilos de cocaïne. Il achetait les 100 grammes 800 dollars en partie hollandaise et les revendait entre 20 et 30 dollars le gramme. Ce qui lui permettait de faire un bénéfice mensuel de 1000 dollars minimum. Et c’est « du jour au lendemain », qu’il va arrêter ce trafic.
« Mon ancien employeur m’a, en effet, appelé pour me dire qu’il y avait une enquête en cours », dit-il aux juges. Trois mois plus tard, les gendarmes vont effectuer une perquisition à son domicile, où ils ne trouveront aucune trace de drogue.
