Les mauvais chiffres ont contraint les autorités à réagir. Ce vendredi, le préfet Amaury de Saint-Quentin a présenté les grandes lignes de la campagne.
Le préfet Amaury de Saint-Quentin a annoncé, ce vendredi, le lancement d'une campagne de lutte contre la circulation des armes en Guadeloupe.
Interpeller toutes les couches de la population et pas seulement les candidats à la délinquance, tel est l'objectif recherché à travers la campagne de lutte contre la circulation des armes, que le préfet vient de lancer en Guadeloupe. Tout le monde doit prendre conscience qu'en conservant des armes et leurs munitions chez eux, ils peuvent faciliter le passage à l'acte.
Une aggravation significative des violences avec armes
Cette campagne médiatique se déclinera en trois phases : la diffusion de spots radio et télé, ainsi que des visuels pendant environ trois semaines ; puis, du 22 février au 31 mars, la population sera invitée à venir déposer les armes illégalement détenues dans les brigades de gendarmerie et les commissariats de police (jusqu'au 31 mars, toute personne qui rendra les armes ne sera pas poursuivie) ; et puis, après le 31 mars, un renforcement des contrôles est prévu sur nos routes, et des sanctions très lourdes concerneront les détenteurs d'armes illégales.
La détention d'une arme blanche (couteau, coutelas, ciseaux, cutter…) est punie jusqu'à 3 ans de prison. Et la détention d'armes à feu (pistolet, revolver et fusil de chasse modifié), jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
Ce ne sont pas moins de 732 faits de violences avec armes qui ont été constatés, en 2012, contre 675 l'année précédente.