Cédric Hotin avait tué son beau-père de 7 coups de couteau, le 24 septembre 2010. La cour d'assises a reconnu sa culpabilité et le condamne à 14 ans de réclusion criminelle.
L'état psychiatrique de Cédric Hotin n'a pas suscité l'indulgence de la cour. L'avocat général n'a pas retenu la thèse de la légitime défense et a déclaré que le prévenu avait vu un psychiatre, le jour même du drame. Ce dernier n'avait constaté ni délire, ni trouble hallucinatoire.
Pour le magistrat, la consommation de crack est certainement à l'origine du meurtre. Il précise également que consommer du crack est un acte volontaire et choisi. Il engage donc la responsabilité de l'accusé. Son réquisitoire demande de la prison ferme (15 ans) et un suivi socio-judiciaire (20 ans) avec injonction de soins.
Un réquisitoire suivi
Me Pascaline Jean-Joseph, l'avocate de l'accusé, rappelle que son client est handicapé mental à 80%. Elle pose alors la question de la responsabilité de Cédric Hotin dans le meutre de son beau-père, Richard Eugène. Elle n'excuse aucunement le geste de son client. Elle insiste sur la nécessité de soins pour l'accusé et déclare à la cour que c'est un malade mental qu'elle a à juger.
Au moment du verdict, le tribunal suit le réquisitoire de l'avocat général et condamne Cédric Hotin à 14 ans de réclusion criminelle, assortie d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans avec injonction de soins.