Mardi, rue de l’Anguille à Marigot a eu lieu la mise en situation des agresseurs présumés de Laurent Delavigne.
Hier matin, deux individus, placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête préliminaire sur l’agression du couple de SDF ayant entraîné la mort de Laurent Delavigne, ont été conduits menottés dans le passage jouxtant la rue de l’Anguille, pour être entendus "in situ".
Hier matin, rue de l’Anguille à Marigot, a eu lieu « la mise en situation » des agresseurs présumés du couple de sans-abris dont l’homme, Laurent Delavigne âgé alors de 50 ans, est décédé des suites de ses blessures.
Un fort dispositif de police était déployé et l’accès à la rue ainsi qu’à celles avoisinantes était interdit. Le Capitaine Sylvain Jouault explique : « deux individus, placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête préliminaire, ont été conduits menottés sur les lieux pour être entendus in situ. C’est une mise en situation. » Cet acte propre à l’instruction n’est pas une « reconstitution », car personne n’était présent pour « jouer » les victimes.
A la suite de cette enquête préliminaire, il sera décidé, en commission rogatoire, de présenter les agresseurs présumés au Parquet en Guadeloupe.
Un appel à témoins
Mardi 1er janvier, en fin d’après-midi, un couple de personnes sans domicile fixe (SDF) était violemment agressé. La femme, originaire de Saint-Barthélemy, dit avoir subi des violences sexuelles. L’homme, blessé à la tête, a été pris en charge par les pompiers. Son état s’aggravant, il a été transporté vers le centre hospitalier de Fort-de-France, en Martinique, où il est décédé deux jours plus tard.
Le couple était bien connu des habitants de l’île, mais aussi de la Croix-Rouge de Saint-Martin. La gendarmerie avait lancé un appel à témoins dans la presse, annonçant rechercher « toute personne susceptible d'avoir emprunté la rue de l'Anguille au moment des faits, ou d'avoir discuté avec les deux victimes au cours de la journée du 1er janvier. » Il semble avoir porté ses fruits.
