Le SAPEM (syndicat des artisans marins-pêcheurs et éleveurs marins) de la Martinique et le syndicat indépendant se sont unis par l'intermédiaire d'une plateforme commune. Elle est présentée au préfet ce matin.
Hier, les marin-pêcheurs de la Martinique ont protesté contre la dégradation de leur profession en forçant l'entrée de la Direction de la mer. Il semble qu'ils aient été entendus : ils seront reçus par le préfet aujourd'hui.
Habituellement peu enclins à s'entendre, les deux syndicats concernés ont été poussés par la situation actuelle à s'unir pour sauver leur activité, aidés en cela par le président de la commission pêche au Conseil général, Luc de Grandmaison.
Les décisions étatiques en question
Plusieurs décisions de l'État concernant leur métier ont particulièrement agacé les professionnels de la pêche : la réduction des zones de pêche à la langouste, à cause du chlordécone, et la dernière campagne de pêche aux oursins, jugée trop courte et à des dates peu propices entre autres. La plateforme commune exige plusieurs décisions, afin de sauver l'activité pêche en Martinique.
Parmi les revendications de la charte, citons : le départ de l'Administrateur de la mer et de son adjoint, le gel des cotisations sociales, l'octroi d'un revenu minimum de solidarité, la baisse du prix du carburant, le refus de dialogue avec l'expert, dans le cadre de l'arrêté sur la pêche à la langouste, et enfin l'amnistie concernant les contraventions.
Ils sont reçus ce matin à la préfecture.
