ENTREPRISE. Saint-Martin. Cinquante projets d’entreprise ont bénéficié cette année de l’aide de la plateforme «Initiative Saint-Martin.» C’est ce que montre un premier bilan dressé hier, en présence du préfet de St-Martin et St-Barthélemy. Rencontres aussi avec quatre entrepreneurs locaux.
Cette année sur près de 400 personnes reçues à «Initiative Saint-Martin» c’est une cinquantaine de projets qui a bénéficié d’une aide ainsi que de l’octroi d’un prêt. Un comité composé de chefs d’entreprises expérimentés et bénévoles délivre cet agrément. Mais une fois le financement accordé, les porteurs de projets ne sont pas lâchés pour autant dans la nature. «Initiative Saint-Martin» s’assure de la bonne marche de leur entreprise grâce à un suivi individuel mensuel ou trimestriel. «Cet encadrement permet de prévenir les dérives éventuelles et les erreurs de gestion» explique Marc Chakhtoura, le directeur «d’Initiative Saint-Martin». A l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue lundi, Steeve Tackling, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Martin a remis un chèque de 15 000 euros au président «d’Initiative Saint-Martin», Jean-Paul Fisher. Marc Chakhtoura a ensuite annoncé la mise en place du label «Initiative Saint-Martin», un autocollant que chaque entreprise aidée pourra placarder en vitrine.
«Le chômage n’est pas une fatalité»
«Afin d’assurer ses missions, «Initiative Saint-martin» est doté de deux fonds de financement abondés par des partenaires financiers publics : l’Etat, l’Europe et la Caisse des dépôts» explique Marc Chakhtoura. Le fonds de prêt d’honneur de 574 000 € finance à hauteur de 8 500 € en moyenne chaque porteur de projet pour un an. Le fonds d’accompagnement de 252 000 € assure les missions d’accueil du public, le suivi, l’encadrement et le soutien des porteurs de projet. C’est le préfet Philippe Chopin qui s’est exprimé pour conclure la conférence. Après avoir insisté sur la volonté de l’Etat à pérenniser les crédits octroyés à la plateforme, il a souligné, en évoquant les porteurs de projets que «notre territoire a besoin de ces hommes et ces femmes qui savent prendre des risques. Il existe maintenant des dispositifs. Nous pouvons nous en sortir car le chômage n’est pas une fatalité.»
L.S.