Après l’implantation, par la collectivité régionale, de dix P3S dans différentes communes pilote de l’archipel, c’est le moment de passer à une autre phase du projet. Des éducateurs viendront trois fois par semaine sur les sites. Pour aider à bouger plus…Dans un souci de préserver la santé des Guadeloupéens et réduire les risques de maladies cardio-vasculaires, les communes de Bouillante, Morne-à-l’Eau, Le Moule, Pointe-Noire, La Désirade, Les Abymes, Sainte-Rose, Basse-Terre (CHBT), Gourbeyre et Saint-Claude, se sont vus doter d’un parcours sportif de santé sécurisé (P3S), depuis le mois de mars 2011. C’est ainsi que le 18 juillet dernier, la Région a cédé officiellement ces équipements aux maires des communes concernées pour en assurer l’entretien. Aujourd’hui, il est question pour la collectivité régionale d’aller encore plus loin dans la lutte contre la sédentarité.
En effet, à compter de ce lundi, des animations sont prévues sur les différents sites, par le biais d’éducateurs formés en « sport et santé » qui en assureront l’encadrement, pour une durée de six mois dans un premier temps. C’est le programme « Boujé sé santé ». Les éducateurs — qui seront reconnaissables à l’aide de tee-shirts floqués des logos des partenaires — pourront alors intervenir trois fois par semaine (entre 17 h 30 et 18 h 30 ou 6 heures et 7 heures), pour accompagner les personnes ayant des pathologies lourdes dans leur exercice physique. Il sera demandé aux personnes souhaitant bénéficier de cet encadrement, de fournir un certificat médical et une assurance.
Ce programme d’animation est piloté par le réseau HTA-Gwad. D’où cette signature officielle des conventions qui s’est déroulé tout récemment au conseil régional, entre le réseau HTA-Gwad (représenté par le Dr André Atallah) et les associations d’éducateurs « sport-santé », comme le Codep EPGV 971 et Gwad’Apa. Si seule une dizaine de communes détiennent aujourd’hui sur son territoire un P3S, l’ensemble des communes devrait être totalement équipé à la fin du premier trimestre 2013.