ETABLISSEMENT SCOLAIRE. Quartier d’Orléans. Les parents d’élèves de l’école maternelle publique de Quartier d’Orléans 2 n’en peuvent plus : les problèmes d’hygiène se succèdent en raison du sable de la cour d’école ! Ils réclament des travaux rapides et la construction d’une cour en béton.
Fabienne Deparis, mère d’élève de l’école de Quartier 2 n’en peut plus : «ça ne bouge pas assez, ça me démoralise !» En effet, ils n’étaient pas très nombreux à se mobiliser hier pour faire passer leur message auprès du responsable de l’éducation. Si à la rentrée ce sont les puces qui se sont invitées, l’an passé déjà de graves problèmes de mycoses avaient aussi été constatés. «Un enfant a d’ailleurs été hospitalisé 14 jours», précise Julienne Patrick-Denis, la responsable des parents d’élèves.
Le nœud du problème est cette cour de récréation en sable que les animaux du quartier prennent pour une litière géante. «Ils ont mis des barrières de 1,5 mètre de haut mais vous pensez que ça empêche les chats de passer ? Nous ce qu’on veut c’est une cour en béton comme dans les autres établissements de l’île» affirme Fabienne Deparis.
Des produits chimiques allergènes
Il est question de traiter chimiquement le sable à nouveau aux vacances de la Toussaint. D’après Julienne Patrick-Denis : «Guillaume Arnell (second vice président de la COM NDLR) m’avait promis qu’on bétonnerait cette cour de récréation mais Mehdi Boucard (directeur de l'Éducation NDLR) a décidé qu’on allait remuer le sable et le mélanger à des produits chimiques.» Mais les produits utilisés pour se débarrasser des puces sont fortement allergènes. «S’ils retraitent c’est qu’il doit rester des puces mais le problème c’est que c’est dangereux pour les enfants souffrant d’allergies comme mon fils» explique Fabienne Deparis.
Elle poursuit : «on ne demande pas grand chose, juste une cour en béton, un préau et quelques jeux pour enfants !» En effet, les puces ne semblent pas être le seul problème, le manque d’ombre aussi. «Il y a quelques jours les pompiers sont venus et un enfant a été hospitalisé pour déshydratation. Les pauvres petits restent en plein soleil car il n’y a pas de préau !» affirme Julienne Patrick-Denis. Dans un courrier adressé à la COM en juin denier Annick Pétrus-Ferga la directrice de l’établissement demandait déjà des aménagements et «le remplacement du sable dans la cour», requête restée sans suite.