Le créole, filon inépuisable pour BIC


Roosevelt Saillant rebaptisé BIC pour les besoins de l’industrie musicale haïtienne signera ce week-end le vol II de « Kreyòl chante, Kreyòl konprann ». Cette vente-signature rentre dans le cadre de la célébration du mois Kreyòl en Haïti.

Comme dans le volume I, « Kreyòl chante, Kreyòl konprann » est un coloriage de voix, un mélange de musique et de poésie contemporaine.

Sous-titré « Nou byen mal » (allons mal, très mal) comme l’aurait dit Tiken Jah Fakoli, le deuxième volume de « Kreyòl chante, Kreyòl konprann » garde le même dénominateur que les précédents albums de BIC. Difficile de caricaturer la musique de ce jeune talent qui conçoit le créole haïtien comme un filon inépuisable. Il classe cependant ses créations dans la mouvance d’ « alternative musique ».

BIC ne chante pas le ridicule. Il jongle avec les mots pour interroger les faits sociaux de son pays ; ridiculiser certains politiques sans toutefois verser dans la vulgarité ou la grivoiserie. L’amour n’est pas en reste sur les quatre albums dont le dernier en date où les voix de Lionel Benjamin et d’Emelie Michel s’harmonisent sur « Kole zepòl », une composition de Bethova Obas.