Le ministère de la Communication qualifie de pervers, un rapport du Centre pour le droit et la justice globale sur la liberté de presse en Haïti. Les journalistes haïtiens, selon l’organisation internationale, sont brimés dans l’exercice dans l’exercice de leur métier.
« Les journalistes ne sont pas brimés dans l’exercice de leur métier contrairement à ce que laisse entendre ce dit rapport publié le 28 septembre 2012 sur un forum de l’Université de San Francisco », a réagi Ady Jean Gardy, ministre haïtien de la Communication. Il s’agit, selon le ministre, d’un document pervers basé sur des procès d’intention.
Il n’y a aucune tendance à la menace et à l’intimidation à l’endroit des journalistes, encore moins une hostilité de l’administration haïtienne envers la presse haïtienne, a affirmé le responsable de communication du gouvernement de Laurent Lamothe. « Le document en question qui parle, sans aucune preuve, de cas d’intimidation, d’arrestations massives de journalistes, d’actes de représailles, de destruction de stations ou d’équipements semble s’être trompé de pays, selon M. Jean Gardy. La presse haïtienne est aujourd’hui l’une des plus libres et indépendantes de la région. »
Selon le Ministre de la Communication, ce rapport qui fait montre de légèreté, aurait été préparé sur la base d’une interview non documentée, réalisée par un professeur de Droit, Mme Nicole Phillips, auprès de deux citoyens de la diaspora très mal renseignés. Ce texte publié sur internet a été repris par plusieurs médias haïtiens.