La déclaration annexée au Traité de Maastricht de 1992 a reconnu pour la première fois la notion de région ultrapériphérique (RUP).
Le traité d'Amsterdam (en vigueur depuis le 1 mai 1999) confirme le statut de régions ultrapériphériques. Un article spécifique du Traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne (article 349) définit la notion de région ultrapériphérique.
Concrètement, cet article reconnaît la spécificité des RUP et la nécessité d’adapter les politiques communautaires à leurs réalités et à leurs contraintes permanentes. Le président de la Collectivité de Saint-Martin s’est rendu les 13 et 14 septembre à Horta aux Açores à l’occasion de la 18ième conférence des présidents des régions ultrapériphériques d’Europe. «Nous savons que les régions ultrapériphériques ne sont pas une priorité de l’Europe. En effet sur 27 membres seuls 3 possèdent des RUP, l’Espagne, le Portugal et la France» explique Alain Richardson.
Une position commune
«Nous pouvons nous réjouir de la position commune entre les représentants français, espagnols et portugais, décidés à se battre pour l’intérêt de leurs territoires. Le but était d’arriver à une position consensuelle avec le commissaire à la politique régionale de l’Union Européenne» annonce le président de la Collectivité. Il poursuit : «c’est la question budgétaire qui se pose en premier car les moyens sont plus faibles qu’avant».
En effet avec l’arrivée de nouveaux membres au sein de l’UE, la part du gâteau est réduite d’autant. «J’ai martelé sans cesse le retard considérable de Saint-Martin en matière d’infrastructures et le problème du chômage qui frappe plus violemment nos territoires que la métropole. Mais je pense que nous pouvons compter sur le soutien du ministre Victorin Lurel car il a, lui même été président de RUP» conclut Alain Richardson.