Les enseignants stagiaires ont lancé un ultime cri de détresse ce matin. Une trentaine ont envahi le hall du Rectorat à Scheolcher. Ils dénoncent les suppressions de postes et les mutations forcées.
En septembre, ils seront une vingtaine d'enseignants nouvellement titularisés à être affectés sur l'Hexagone.
Selon ces derniers, ces affectations ne se justifient pas: il existerait des postes vacants sur l'Académie de la Martinique. Selon le Rectorat, les suppressions sont dues à une chute des effectifs: plus de 20 000 élèves en moins en l'espace de 10 ans. En Septembre, l'Académie perdra 2 000 élèves comparé à cette année. Sandrine François Louison fait partie des personnes concernées par ces mutations forcées.
Enseignante vacataire pendant 4 ans, cette dernière a obtenu son CAPES cette année. Le 1er septembre, elle devra prendre ses fonctions à Versailles, à son grand désespoir. Tout comme ses confrères et consoeurs, Sandrine souhaite travailler au pays.
