La fédération des chasseurs de la Guadeloupe vient de tenir son assemblée générale. Ils se disent pénalisés par les limites du Parc.Défauts de démarquage, inadéquations entre les limites mentionnées sur les plans et celles du terrain, signalétique détériorée, lorsqu’elle existe, etc. Manifestement les limites du Parc national posent problème aux chasseurs. Et ils ont tenu à le faire remarquer, il y a quelques jours, lors de leur assemblée générale qui s’est déroulée à Saint-Claude. C’est que ces chasseurs se font parfois verbaliser pour avoir dépassé leurs zones de chasse. Alors forcément, cela fait des mécontents dans le milieu.
Comme l’a rappelé le président de la Fédération, Georges Calixte, le schéma départemental de gestion cynégétique est un document stratégique, visant à faire entrer la chasse dans la dynamique du développement durable. La Guadeloupe ne dérogera donc pas à la règle. L’utilisation des espaces naturels serait donc soumise à certaines réglementations bien définies. Ce document comprend notamment les plans de chasse et de gestion, les mesures relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs, la fixation de quotas et les dispositions permettant d’atteindre l’équilibre agro-sylvo-cynégétique.
A titre expérimental, et cela pendant deux ans, dans l’attente de données officielles découlant d’études relatives à la grive, l’assemblée générale a adopté une réduction de la période de la chasse à la grive. Désormais, la grive ne pourra être chassée que du 1er dimanche de novembre jusqu’à la fermeture de la chasse (1er dimanche de janvier). Par ailleurs, les quotas pour la grive pattes jaunes demeurent inchangés (quatre maximum). Cependant, s’agissant des autres grives (grives fines et grosses grives), un quota de quinze pièces est imposé. En clair, chaque chasseur ne pourra revenir qu’avec dix-neuf grives au total ; ce nombre incluant les quatre grives pattes jaunes. Cette décision est motivée par la volonté de préserver l’espèce.