Nouvelle balise de détresse lancée ce lundi par les marins-pêcheurs de Grand-Rivière.La seconde mobilisation en moins d’un mois : c’est dire le niveau de colère et aussi d’inquiétude de ces professionnels. Depuis deux mois, toute sortie ou entrée des bateaux est impossible dans le port en raison de l’ensablement : près 6000 m3 de sédiments prisonniers dans le chenal. Privées d’une part de leur activité, une soixantaine de familles riveraines ont vu leurs revenus diminuer sensiblement ces derniers mois. Les pertes s’évaluent à près de 500 euros par jour et par pêcheur. Le président des marins-pêcheurs de la commune réclame l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les causes et surtout les responsabilités du désastre.