Un comité de soutien à la syndicaliste Ghislaine Joachim-Arnaud était réuni, hier, devant la cour d’appel de Fort-de-France, sur le morne Tartenson. Début mars, la secrétaire générale de la CGTM a été condamnée en première instance à 3000 euros d’amende et le versement d’un euro de dommages et intérêts à l’association Respect Dom, pour avoir repris un des slogans des événements de 2009, « an bann’ béké volè, nou ké fouté yo déwò ». Le Parquet a requis la même peine, ce jeudi, pour « incitation à la haine raciale ». Devant la cour d’appel, figurait parmi les soutiens de la tête de file de la CGTM, le leader de l’UGTG de Guadeloupe, Elie Domota. La décision de la cour est attendue pour le 3 mai prochain.