Hier, en fin de journée, syndicats de pompistes et de gérants ont entamé des discussions à la Direction du travail, sous la houlette d’un médiateur.Aucun accord n’a été trouvé pour l’instant, une nouvelle rencontre est prévue à 16 heures, ce jeudi. En attendant, les files d’attente s’allongent aux pompes de la quarantaine de stations qui fonctionnent normalement. Hier, les professions paramédicales, infirmiers libéraux en tête, ont une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme. Faute d’essence, ils ne peuvent plus assurer normalement leurs soins à domicile et craignent pour la santé de leurs patients. Les taxis collectifs s’alarment également de la diminution de leur clientèle et donc de leur chiffre d’affaire. Dans un communiqué, le préfet appelle la population « à faire preuve de civisme et à ne pas constituer de réserve de carburants en jerricans ». La préfecture souligne que ce type de comportement présente des risques d’incendie lors du transport ou du stockage. Il contribue par ailleurs à réduire l’offre de carburant à la pompe.