Après 43 jours de grève au sein de la Compagnie Martiniquaise de Transport et du blocage de son parc de véhicules, la CMT organisait ce matin dans un hôtel de la place une conférence de presse.
Il s’agissait de faire entendre la voix des salariés non grévistes, six au total sur une vingtaine et de faire un point sur la situation de l’entreprise délégataire du service de transport de personne dans l’espace sud.
Dans 2 jours sera rendue la décision du tribunal administratif saisi en recours à l’encontre du président de l ‘Espace sud et de la mise en régie du marché de la CMT. La date de cette échéance est fixée à vendredi soir après quoi la CMT se verra enlever le contrat.
Il s’agit là « d’une Machination pour mettre à terre l’entreprise » clame la présidente de la CMT, Sandra Casanova. Cette dernière attend beaucoup de la décision des juges et déclare être prête, en cas de décision favorable, à tout mettre à plat au sein de l’entreprise afin que ce type d’évènement ne se reproduise plus.
Du coté des grévistes et de l’organisation syndicale on dément toute implication dans quelque machination, eux aussi attendent le jugement du tribunal administratif mais sans trop d’inquiétude car « dès lors qu’il y a continuité de l’activité, il y a continuité du contrant de travail », indépendamment du patron précise Bertrand Cambusy le secrétaire général du syndicat CSTM. Un doute subsiste cependant, il s’agit du cas de figure où le tribunal administratif «annule la régie », ce qui signifierait que la CMT reprendrait la main mais serait de toute façon avec une grève sur les bras.