Après avoir lancé une campagne «Non à l’or illégal», le WWF publie les résultats d’une nouvelle étude intitulée «Sur les traces de l’or».L’association souhaite rétablir le lien perdu entre les pratiques d’extractions et le produit final et amener les acteurs de la filière française à prendre conscience de ce qui les lie, nolens volens, aux pratiques extractives les plus désastreuses. La bijouterie-joaillerie concentre plus de 50% de la demande mondiale de ce précieux métal.
Des questions concernant la traçabilité de l’or vendu ont été posées à 200 professionnels français, affineurs, fabricants et distributeurs. Il en ressort que 82 % des répondants reconnaissent ne pas connaître la provenance de l’or qui passe entre leurs mains. 84 % des répondants n’ont aucune garantie concernant la responsabilité des pratiques d’extraction. 75% des répondants sont conscients des lourds impacts de l’extraction aurifère. 90 % des répondants se déclarent prêts à agir, à leur niveau, afin de combattre les pratiques désastreuses d’extraction. Rappelons que le cours de l’or a battu de nouveaux records en dépassant la valeur symbolique des 1500 dollars US l’once.