Lydie Renaud, originaire de Camopi a été élue présidente du Comité de vie locale du Parc amazonien de Guyane pour une durée de trois ans. Cette instance qui représente la population du territoire du PAG est consultative au même titre que le conseil scientifique. Ils sont chargés d’assister le conseil d’administration et le directeur dans la gestion de l’établissement public en matière d’animation de la vie locale, d’application de la réglementation et du suivie de la mise en oeuvre de la Charte. Le comité de vie locale est composé de 21 membres dont 11 représentants d’habitants et 10 représentants d’usagers, d’organismes, d’associations et de personnalités.
Lors de son installation, la présidente a déposé une motion, « la majorité des camopiens ne veulent ni d’orpaillage légal, ni d’orpaillage illégal. Si l’on permet à des habitants, qui sont une minorité, à exploiter de l’or légalement, l’eau continuera à être aussi sale. Et bien dans ce cas que les orpailleurs brésiliens continuent encore à travailler ! », s’exclame Lydie Renaud.
Il y a quelques jours la Fédération des opérateurs miniers de Guyane s’est rendu à Camopi avec une délégation de la région et du département afin de rencontrer les habitants souhaitant se lancer dans l’exploitation aurifère.