L’habitat indigne en question

Le quartier Trénelle situé sur les hauteurs de Fort-de-Fort de France recevait ce mardi la visite de la commission des affaires sociales du Sénat, il s’agissait pour les membres de la délégation de mieux comprendre ce qu’est l’habitat indigne et informel deux notions introduites par la proposition de loi faite par Serge Letchimy sur l’habitat indigne.
Cette proposition de loi qui à été adoptée à l’unanimité par les membres de l’Assemblée Nationale concerne prés de 70 000 logements dans les quatre régions d’Outre-mer, Mayotte et Saint-Martin, soit quelques 200 000 personnes qui pourraient bénéficier d’indemnisations ou de relogement dans le cadre de la réhabilitation de l’habitat insalubre (RHI).
En Martinique la commission des affaires sociales du Sénat, avec à sa tête Muguette Dini à pu se rendre compte des handicaps majeurs qui freinent le développement du quartier Trénelle, des problématiques comme l’enclavement, sa vulnérabilités aux risques sismiques ou encore la pratique de l’auto-construction et le nombre important d’habitant installés là sans titres de propriété des sols, un fait relatif à l’histoire même du développement de ce quartier dans les années 50.
Cela fait qu’aujourd’hui le bâti, dans sa quasi-totalité, entre dans le cadre de l’habitat indigne et informel à Trénelle. Si des blocages subsistent pour la réhabilitation de tels quartiers, la proposition de loi de Serge Letchimy devrait, si elle était promulguée, faciliter les RHI, l’accès à la propriété ou permettre à tous les habitants concernés d’être relogés plus facilement.
C’est en mai prochain que le sénateur Larcher présentera cette proposition de loi devant la Chambre Haute du parlement.

SABAS