Le calme est revenu à l’aéroport de Rochambeau. Après les débordements de lundi dernier provoqués par les grévistes de la Sogri, en conflit depuis 64 jours avec leur direction, le préfet Daniel Ferey a pris la décision de renforcer le dispositif de sécurité. Hier, les équipes de police ont donc été doublées, et seules deux portes d’entrée de l’aéroport sont restées ouvertes, de manière à ce que les forces de police puissent filtrer d’éventuels grévistes. Car l’objectif de ce renforcement est d’éviter, comme lundi dernier, que les grévistes prennent d’assaut l’aéroport et perturbent l’enregistrement des passagers. Ce jour-là, les deux avions en partance pour Paris avaient décollé avec plus de deux heures de retard, et un gréviste avait été placé en garde à vue. Même si les salariés de la société de restauration sont toujours en négociations avec la direction, le dispositif doit être maintenu aujourd’hui, et vraisemblablement jusqu’à ce que le conflit prenne fin. Hier soir, aucun incident n’a été signalé aux alentours de l’aéroport Rochambeau.