Les discutions se poursuivent depuis la semaine dernière entre l’intersyndicale des Dockers et la direction du Groupement d’Employeurs de Main d’oeuvre (GEMO) et sur le port de Pointes des Grives à de Fort-de-France la situation est parfois tendue.En huit ans les dockers n’auraient eu que trois Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) selon leurs dires et s’ils devaient cumuler les années sans négocier ils auraient du bénéficier de 22 % d’augmentation. Au lieu de cela ils se retrouvent avec un peu plus de 13 % et c’est ce retard qu’ils voudraient gommer.
De 10 % d’augmentation des salaires demandés au départ, les dockers ont consenti à descendre à 7.97 % par an tout en prévenant que si cette proposition devait capoter leur plancher se situerait à 5%.
Du coté de la classe patronale l’on ne démord pas et la proposition fixée à 2.10% contre les 7.97 semble non négociable.
Cet après midi encore les discutions continuaient et aux alentours de 17 heures un protocole de désaccord a été produit, document que l’intersyndicale a refusé de signer.
Demain les dockers seront encore mobilisés sur le port de Fort-de-France mais sans être officiellement en grève.