Un paradis fiscal qui coûte cher aux contribuables britanniques

Le gouvernement britannique va accorder un prêt de 160 millions de livres (190 millions d’euros) aux îles Turques-et-Caïques pour que cet archipel puisse payer ses fonctionnaires et éviter la faillite. Ce qui n’empêche pas ce territoire du Royaume-Uni de se refuser à toute création d’impôts et de taxes pour conserver son attrait pour les « investisseurs ». Le seul prélèvement dans ce petit paradis de 36.000 habitants est l’« assurance nationale » qui pèse à hauteur de 8 % pour les salariés du privé et de 7 % dans la fonction publique. Il semble bien que Londres n’a guère le choix. En 2009, le gouvernement britannique a dû reprendre les rênes effectives du pouvoir du Territoire après la démission du Premier ministre, Michael Misick, suspecté par plusieurs enquêtes de corruption. Le pouvoir sur l’archipel est exercé par son gouverneur.