Fausse maison de retraite : suite

Condamnée lundi par le tribunal correctionnel pour ouverture d’un établissement médico-social sans autorisation et travail dissimulé, la directrice de la maison de retraite Le Vermillon à Schoelcher refuse de fermer sa structure.
Mireille S. estime qu’elle ne peut pas mettre à la porte du jour au lendemain les 6 personnes âgées prises en charge dans son établissement. Des résidents dont certains sont lourdement dépendants. Les proches des pensionnaires soutiennent la directrice et ne cachent pas leur inquiétude : si Le vermillon doit disparaître, où ira leur parent âgé ? Pour l’heure, aucune autre solution d’accueil ne leur a été proposée : la plupart des maisons de retraite de l’île affichent complet. Mireille S. reconnaît avoir ouvert la structure avant d’obtenir l’agrément des autorités mais affirme l’avoir fait pour répondre à l’urgence et à la détresse des familles. Les mêmes raisons qui la poussent aujourd’hui à maintenir le Vermillon ouvert malgré l’injonction de la justice. Et ce, affirme t’elle, jusqu’à ce que ses pensionnaires trouvent un nouvel hébergement.

Bilas