Le mardi 12 Janvier 2010, après avoir essuyé quatre ouragans majeurs durant l’année précédente, Haïti allait connaître une catastrophe d’un autre ordre.A 16h56, heure locale, un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de RICHTER et d’intensité 9, dont l’épicentre peu profond et situé à 15 km de Port-au-Prince, venait détruire en tout juste une minute la quasi totalité de la capitale ainsi que ses environs. Dans les quartiers de Port-au Prince, on compte plusieurs dizaines de milliers de victimes, et des millions de sans abri.
Le président PREVAL est vivant. Mais son une grande partie des membres de son gouvernement n’a pas eu cette chance. La communauté internationale est touchée aussi de plein fouet, par cette catastrophe, l’aide internationale s’organise. L’objectif étant d’évaluer au plus vite l’étendu des dégâts et en même temps, porter secours très rapidement aux victimes. Parmi elles, certaines sont toujours ensevelies et toujours vivantes.
Les moyens mis en place seront de trois ordres : Humains, matériels et financiers. Avec moins de 1000 km d’écart avec Haïti, les Etats Unis sont très rapidement sur les lieux. Puis se sont au tour des secours français de rejoindre les équipes de secours en place. Plus de 200 sauveteurs et secouristes, des chiens, et plusieurs dizaines de tonnes de matériels entre la France et les États Unis dans les premières 48 heures, ainsi que des moyens militaires. Et pourtant comparé à l’ampleur de la catastrophe, c’est encore trop peu. Avec un peu de chance de temps en temps, un survivant est retrouvé sous les décombres.
Ce 12 Janvier 2010, le monde entier à donc tourner les yeux vers Haïti tout en se demandant comment tous ces survivants allaient maintenant pouvoir encore concevoir un avenir pour leur pays. Le coeur même du système à été complètement détruit. Ce séisme aura causé plus de 225 000 victimes, et 2,5 millions de sans abri.