Apres le petit Huit à 8 de Schoelcher la semaine dernière, s’était au tour de deux grandes surfaces de passer devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France.
Hier c’était donc au tour des enseignes de ED au Marin et de l’ex-Carrefour Long Pré (aujourd’hui Leclerc) au Lamentin de comparaitre pour publicité mensongère, suite aux accords de 2009.
Les contrôles effectués sur les prix BCBA par les inspecteurs de Direction Régionale de la Consommation de la Concurrence et de la Répression des Fraudes ont révélé que dans le magasin ED, sur 50 produits proposés dans une campagne d’information, 9 étaient manquants et 1 supérieur au prix supposé. Quant à l’ex-carrefour, sur les 400 articles référencés BCBA 110 étaient manquants, 72 n’étaient pas identifiables par le client et sur 37 autres il a été relevé des erreurs de tarifs en défaveur du consommateur.
Malgré les arguments de la défense qui a mis en avant des problèmes de négligences dues au mauvais fonctionnement des établissements ou encore des difficultés d’approvisionnement, le tribunal a tout de même reconnu coupables les deux magasins de « publicité mensongère ».
Chez ED au Marin, Steeve Lancry (la personne morale) a été condamne à 2 000 euros d’amende tandis que la Société de Distribution Marinoise écope de 10 000 euros.
Pour l’ex-Carrefour, la SOMOCAM qui représente la société devra s’acquitter de 50 000 euros. La personne morale, en l’occurrence Hedder Lancry a quant a elle été condamnée à 10 000 euros d’amende. Les deux sociétés ont aussi l’obligation de faire paraitre le jugement dans la presse à leurs frais.