Les ambitions de la nouvelle CCI

Les membres de la liste «Rassemblement pour l’Entreprise Guadeloupe» ont officiellement présenté hier leur candidature à la gouvernance de la future Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale des Iles de Guadeloupe.
A une semaine maintenant des élections consulaires qui se dérouleront du 25 novembre au 8 décembre, 44 chefs d’entreprises et responsables économiques ont dévoilé les contours et les grandes orientations d’une liste qui vise à positionner la TPE (Très Petite Entreprise) au coeur du développement de l’archipel.
Cette large liste d’Union (UDE-MEDEF, CGPME, MPI, FTPE et la quasi-totalité des associations des communes) s’articule autour d’une dizaine de priorités destinées à renforcer la compétitivité des 30 000 entreprises recensées dans les secteurs du Commerce, de l’Industrie et des Services.
Pour la mandature 2010-2015, «Rassemblement pour l’Entreprise Guadeloupe» ambitionne notamment d’équilibrer le territoire Guadeloupéen pour inciter les investisseurs dans les secteurs porteurs d’avenir.
La formation aux compétences et métiers de demain ainsi que l’inscription dans le développement du pôle de compétitivité actuel figurent également parmi les principaux chantiers des 44 membres de la liste.
Emmenée par la présidente de la CCI de Pointe-à-Pitre Colette Koury, «Rassemblement pour l’Entreprise Guadeloupe» se veut l’union de toutes les forces vives pour favoriser la pérennité des entreprises existantes, la création de nouvelles et pour faciliter la transmission.
En parallèle, elle entend promouvoir les échanges entre les états du bassin caribéen en vue d’harmoniser le droit des affaires et d’aider les chefs d’entreprises Guadeloupéens à mieux connaître les différentes législations des îles voisines (avec le projet de Port en Eau profonde, la CCI des Iles de Guadeloupe pourrait même être le porteur de cette démarche pour les trois DFA).
Le volet touristique apparaît enfin comme un élément crucial de cette liste : le renforcement du tourisme dans le cadre d’une approche mettant en valeur les potentialités culturelles, géographiques et environnementales de nos territoires s’avère essentiel pour redynamiser le tissu économique de la Guadeloupe.
Une dynamique à enclencher qui nécessitera l’élaboration d’une véritable politique de promotion des produits de l’archipel pour concrétiser les projets d’exportation.

Nabal