Hier, une partie du personnel de l’hôpital Louis-Domergue à Trinité a manifesté son mécontentement. Barrages, banderoles, et slogans étaient au menu du jour.« Hôpital sans contractuels » c’est le message que l’on pouvait lire hier sur les banderoles devant l’hôpital de Trinité. Des dizaines d’employés déterminés, postés à l’entrée de l’établissement, filtrent les aller-venus et surtout font entendre leurs revendications.
Le directeur du centre hospitalier Louis-Domergue, Roland Toussaint, lui non plus, n’a pas réussi à atteindre ses locaux. Depuis quelques mois, l’hôpital de Trinité connaît de fréquents débrayages provenant des employés syndiqués à l’UGTM Santé. Leurs revendications : le trop grand nombre d’employés contractuels en situation de précarité, à qui la direction ne propose pas d’emplois stables.
A maintes reprises, le syndicat UGTM est monté au créneau pour que la situation de ces salariés soit régularisée. Des réunions ont déjà eu lieu, dans le passé, entre la Direction du centre hospitalier et les employés, mais aucune décision concrète n’avait jamais abouti. Plusieurs licenciements, ces derniers mois, sont venus effriter l’effectif du corps médical, provoquant par la même occasion la colère du personnel.
La situation ne va pas s’arranger de sitôt puisque la direction leur annonce pour le mois d’août de nouveaux départs d’agents contractuels, dont les contrats ne seront pas renouvelés. « Trop c’est trop » affirme le secrétaire général UGTM Santé, Serge Aribo, selon lui l’établissement a besoin pour un fonctionnement convenable de ces agents. Le syndicaliste dit ne pas comprendre l’orientation de la direction et a ainsi décidé de se mobiliser. Le directeur de son côté s’explique, en poste depuis 6 mois, quand il est arrivé dans la structure il a fallu faire des choix pour redresser la barre, le non renouvellement des contractuels est pour l’instant, selon lui, la solution la plus adaptée.
Ce mouvement de grève de 24 heures, n’a pas empêché le fonctionnement de l’hôpital, les employés grévistes qui reprennent le travail aujourd’hui, comptent se remobiliser lundi pour tenter d’améliorer leurs conditions professionnelles.