Le Boss du Zouk

Gueule d’amour, Corps de rêve Métamorphosé par les succès professionnel et personnel, au fil du temps il s’installe comme étant celui qui va révolutionner sa musique de prédilection, le zouk.
Medhy Custos trace sa route : Interview avec l’homme en or
L’actualité de Medhy Custos est très très chargée !?
En effet ! Je vais commencer par l’actualité discographique, au niveau de la production que Jean-Claude et moi avons mis sur pied, qui s’appelle « 5 et 4 Production » ; où on vient de réaliser 3 albums : l’album de Dicktam, celui de Christian Nara, et à venir le tout nouveau Alliance Star (On découvrira sur ce dernier deux nouvelles voix, la guyanaise Joyce et une perle rare découverte en Guadeloupe qui est à la fois chanteur et danseur…)
 
Quand on parle de Medhy Custos, on a toujours l’impression que c’est lui qui va révolutionner ou qui est entrain de révolutionner le zouk !?
Ce que j’aimerais que les gens se disent, c’est que le zouk c’est une belle musique, qu’il faut le chérir, qu’il faut s’y investir. Il y a beaucoup de choses à faire avec cette musique, et on a eu de superbes exemples (Kassav’, Zouk Machine…) qui ont habité la scène, qui ont coloré la scène avec des tenues, des spectacles… Ces choses ont un peu disparu, c’est regrettable. J’essaie d’aller dans cette démarche, de donner aux autres tout ce qu’ils sont capables d’accueillir à la fois en musique et en scénique visuel (chorégraphie, qualité du spectacle).
Je ne tiens pas à révolutionner le zouk, je tiens à m’investir à fond dedans et lui donner tout ce que j’ai. Je n’ai pas la prétention de révolutionner quoique ce soit ; le zouk est ce qu’il est depuis longtemps. Maintenant il y a des facettes qui ont été oubliées, mais des facettes auxquelles je me suis attaché quand j’ai découvert le zouk. Ma démarche c’est de redonner vie à ces choses qui ont disparu au niveau du zouk.
 
Pourquoi tout le monde veut travailler avec Medhy Custos ?
Je ne sais pas exactement ce qui centralise toutes les demandes autour de moi. La seule chose que je sais, c’est que je suis consciencieux dans mon travail, -mais je ne dis pas que les autres ne les sont pas-, je vais jusqu’au bout de mes idées avec du perfectionnisme.
Je tiens à ce que chaque chanson soit unique et qu’elle corresponde à la personne qui va l’interpréter. Et c’est ce qui fait la différence, si différence existe, entre les auteurs compositeurs et les interprètes. Je souhaite épouser la voix d’un interprète avec mes compositions, et que les textes qui seront dans sa bouche lui aillent. Je veux que cet interprète s’approprie la chanson, et ait envie de la défendre.
 
En studio, y a t’il un suivi, un travail d’accompagnement ?
Je m’attache à ce que tout le monde aille jusqu’au bout de la démarche qu’on a décidé d’avoir ensemble, moi en tant que compositeur et la personne en tant qu’interprète. Et pour cela, c’est un véritable travail d’équipe, je reste au contact des chansons, des interprètes, de la conception en studio jusqu’au mix, et parfois même jusqu’au mastering. Je m’investis totalement.
 
Depuis la sortie de ton album, c’est que du succès pour toi… Félicitations à l’homme en or !!!
Ça fait plaisir d’entendre tout ça même si ça n’engage que toi !
Ce qui vaut de l’Or pour moi, c’est la satisfaction qu’on peut avoir autour d’un projet et de voir qu’il nous emmène plus loin que ce que l’on est.
Il y a des gens connues de l’ancienne génération et des gens qui ont envie d’être connus ; en fait, je préfère ne pas parler de ce qui n’est pas encore existant.
 
Grâce à ton talent, tu travailles avec les gens avec lesquels tu veux ?
Je crois qu’il y a une synergie parmi les gens que j’ai pu rencontrer dans le milieu, une synergie dans la volonté de faire bien et mieux. En fait, je propose à ces personnes d’aller plus loin, de suivre leurs rêves.
Je n’ai pas fait de duo avec Jocelyne, j’ai écrit un duo pour elle, qu’elle interprète avec Dominique Lorté. C’est un super « cancan » au détour ! (Rires…)
Par contre, j’ai effectivement interprété un duo avec Jane Fostin, qui a pas mal d’écho en ce moment, on a réalisé cela sur Paris. Il faut dire que c’est une chanteuse remarquable, par son talent, elle a fait ses preuves sur la scène nationale. Et c’était pour moi une opportunité de travailler avec elle sur ce duo qui s’est réalisé dans une très très bonne ambiance et qui a donné les résultats aujourd’hui.
 
Qu’est-ce que tu dis aux gens qui n’ont pas cru en toi ?
En fait, je ne peux rien leur dire puisque chacun a le droit d’aimer, ne pas aimer ou bien de ne pas croire. Je dis qu’il faut avoir la foi en ce qu’on croit, les gens peuvent dire « tiens, il a progressé », il y a des personnes qui m’appellent et j’ai apprécié cette honnêteté. J’essayais de tirer une leçon des critiques. Et je remercie à la fois les détracteurs et les gens qui m’ont encouragé parce que c’est un peu eux qui m’ont aidé à me construire et à me bonifier. Donc je ne peux pas en vouloir à 100% aux gens qui ont voulu me décourager ou bien qui ne croyaient pas en moi. Comme on dit : « On ne peut pas plaire à tout le monde ! »
J’ajouterais, la seule personne qui ma soutenu du début à la fin, c’est Jean-Claude François car il a prouvé que notre collaboration pouvait être fructueuse, il a su m’imposer et me faire accepter sur le marché, et cela fait déjà 4 années de collaboration ; et je le remercie car il est devenu un parent dans mon cheminement, il m’accompagne à la fois  dans mes moments de gaieté et de difficulté, et j’essaye avec mes petits moyens de lui renvoyer l’ascenseur chaque fois que j’en ai la possibilité.
 
On a beaucoup parlé de l’actualité musicale, c’est indéniable et très important dans ta vie ; il y a une autre actualité, un peu plus pressante, qui va marquer un tournant cette année pour toi, c’est une première scène au Centre des Arts, c’est un concert unique, show à la guadeloupéenne, ou à l’américaine beaucoup plus ? Qu’est ce qu’il y aura ?
Moi j’ai voulu faire un show guadeloupéen version américaine, en fait c’est la première fois que j’aurais l’occasion de me produire au Centre des Arts en concert live avec des éléments qui ont construit mon rêve depuis que j’ai décidé de faire de la musique; il y aura des musiciens, des chorégraphies, des danseurs et cela est entrain de se réaliser depuis 3 mois. Tout un équipement (jeux de lumière provenant de la Star Académie, écrans géants…) sera mis en place afin de réaliser un spectacle féerique, avec différents temps fort, glamour, sexy, solennel ; il y aura vraiment de la magie sur scène.
Ceci pour que tous les gens qui aiment le zouk et le spectacle en aient pour leurs yeux et leurs oreilles. J’espère que tout le monde sera au rendez-vous car on s’est donné les moyens de faire quelque chose de vraiment « extraordinaire ». Ce sera une première en Guadeloupe et j’espère que ce ne sera pas la dernière.
La date le 28 juin au Centre des Arts et une date prévue en Martinique le 14 juillet à l’Atrium. Pour la Guyane ce sera vers la fin du mois d’Août.
 
Concernant la signature chez le Major, ça en est où ?
A ce stade, on peut dire que c’est en bonne voie, mais il y a encore des choses à mettre sur pied, et je pense que ce concert servira de bon argument dans la balance. Puisque la difficulté pour nous, en tant que artiste francophone éloigné de l’hexagone, c’est de nous faire connaître au niveau des majors.
 
Qu’est ce qu’on peut te souhaiter ?
Ce qu’on peut me souhaiter, c’est que je ne perde pas ma voix (rires) pour les concerts à venir, et que je sois en pleine forme pour le rendez-vous que je donne à toute la population le 28 juin au Centre des Arts déjà ; et par la suite pour que ce rendez vous soit inoubliable.
 
C’est bientôt la fête des Pères Medhy !?
Ben oui, effectivement depuis deux ans j’ai la joie d’être père, et chaque année j’apprécie ce moment puisque ma fille grandit, elle commence à exprimer des choses avec des mots qu’elle découvre et à sa manière et à chaque fois c’est toujours très touchant, c’est ce petit bout de moi qui s’adresse à moi de temps en temps et qui me dit « Papa je t’aime ». Et au-delà de toute considération commerciale qui a autour de ce moment, je pense qu’il y a une sincérité dans le rapport filiale qui est très important, et auquel tous les gars doivent faire très attention de plus en plus, puisque ce sont les enfants d’aujourd’hui qui font les parents de demain. Et pour ma fille je ne souhaiterais être un père ni démissionnaire, ni qui passe à côté de plein de choses. J’ai beaucoup entendu certains artistes qui cachaient, qui ne voulaient pas en parler.
Je suis passé à côté de l’enfance de mon premier enfant, la vie m’offre une deuxième chance je n’ai pas envie de passer à côté, donc fort de tous ces témoignage, fort de l’amour que ma fille me porte, je prends tout ça en considération pour essayer d’être un bon père chaque jour que Dieu fait.
 
Le garçon c’est pour quand ? (Rires)
(Rires) Disons que il se peut que ce soit un garçon ou une autre fille, mais en tout cas quoi qu’il arrive, il est vrai que ce n’est pas un métier facile et la disponibilité n’est pas la même que dans une autre profession. Que ce soit un garçon ou une fille, je ferais en sorte qu’il y ait une qualité dans le dialogue, puisque le monde va très vite aujourd’hui et il faut s’adapter.
Si c’est un garçon, j’espère qu’il sera proche de ses parents, sincère en amitié et en amour.
 
Eh bien, Bonne fête Papa !! (Rire)
Bonne fête à tous les Papas par la même occasion…
 
Entretien avec Elodie Pajamandy