C’est en février 1981 que paraît le premier numéro d’Antilla. Créé par Henri Pied et André Fortuné, l’hebdomadaire acquiert ses lettres de noblesse, grâce à des plumes célèbres, comme celles de Tony Delsham, Patrick Chamoiseau ou encore Raphaël Confiant. Des articles de fond qui décryptent l’actualité politique, économique, sociale et culturelle du pays. Pour la petite histoire, c’est feu Edouard Glissant qui suggère le nom d’Antilla, manière d’ancrer le journal dans sa dimension régionale. L’équipe de journalistes professionnels est réduite, les autres contributeurs sont bénévoles, certains mêmes anonymes, écrivant des Antilles-Guyane, de l’Hexagone et même d’Espagne. Les textes sont sélectionnés lors d’un comité de lecture, dirigé par le rédacteur en chef, Tony Delsham. Désormais, le magazine mise sur les nouvelles technologies pour se développer, ouvrir ses pages à la publicité et moderniser sa maquette. On ne peut que souhaiter longue vie à l’un des rares journaux de qualité made-in-martinique.