Une belle rencontre littéraire en perspective, à l’hôtel Mercure de la Baie Nettlé.
Avis aux croqueurs de pages, à ces amateurs d’épopées grandeur nature. Aux émotifs qui mangent les mots pour panser leurs maux. Aux boulimiques de livres, aux férus d’histoires et autres amoureux de belles lettres… Les romanciers de Saint-Martin vous invitent, ce samedi, à l’hôtel Mercure. Des livres et des écrivains, pour tous les passionnés de lecture.
C’est une première qui appellera nécessairement une suite. Le premier salon littéraire de Saint-Martin se tient, ce samedi, à l’hôtel Mercure (Baie Nettlé), pour une rencontre entre romanciers et lecteurs. Un salon à échelle locale, qui rassemble six écrivains résidant sur l’île, ou en Guadeloupe pour l’un d’entre eux.
A l’origine de cette idée lumineuse : l’écrivain Michel Aguilar et la Maison de la presse à Marigot, laquelle approvisionne bon nombre de lecteurs et accueille régulièrement des écrivains pour des séances de dédicace : « l’occasion s’est présentée un peu par hasard », précise Marie-France Belebeze, de la Maison de la Presse ; « mais les nombreuses séances de dédicace qui ont eu lieu nous montrent que ce projet était réellement possible. D’autant que tous les écrivains étaient ravis et ont répondu présents ».
Les romanciers à l’honneur
Interrogée sur le choix des écrivains, Marie-France précisait qu’elle ne souhaitait pas mélanger les genres littéraires, préférant, dans un premier temps, retenir essentiellement celui du roman. Saint-Martin regorge, en effet, d’écrivains, essayistes, historiens, auteurs d’ouvrages documentés, photographiques ou plus artistiques. Mais, pour une plus grande souplesse d’organisation, seul le roman fut retenu pour cette rencontre littéraire qui ne manquera pas de passionner les mangeurs de livres.
Cinq hommes et une femme se sont donc prêtés au jeu. Certains ont déjà une expérience avertie de l’écriture, d’autres présentent leur tout premier opus. Mais ils ont tous en commun d’offrir en partage un bout de soi au bout de leur plume, au gré de leurs pérégrinations dans le monde, de leur sens aigu de l’observation ou encore d’une tranche de vie, vécue à Saint-Martin ou ailleurs.