Croisières : St-Martin accueillera davantage de bateaux


Une centaine de navires de croisière fera escale côté français pour la saison 2012 / 2013. Un chiffre en hausse par rapport à l’an passé.  Trois d’entre eux ont même choisi St-Martin  comme tête d’escale.

Le chiffre n’est pas tout à fait finalisé mais une centaine de navires de croisière devrait faire escale à Marigot pour la saison 2012-2013 qui s’ouvre dans un mois, le 17 novembre. «Pour cette nouvelle saison, nous constatons une augmentation de 15 à 20 % par rapport à l’an passé », affirme Albéric Ellis, le directeur du Port de Galisbay. « Globalement la saison s’annonce bonne, si toutes les escales prévues sont maintenues   et qu’il n’y a pas d’annulations.» Car la baie de Marigot est exposée à la houle de nord-est, fréquente pendant la saison hivernale. Et dans ce cas, le mouillage peut devenir inconfortable.  Une  situation  qui provoque parfois des annulations d’escales.

Les compagnies choisissent  à nouveau Marigot

En raison d’un contexte économique mondial en berne, la saison passée n’a pas été bonne. « Beaucoup d’escales ont été annulées par des compagnies l’année dernière et ces sociétés ainsi que d’autres reviennent» explique Albéric Ellis. Pour lui : «c’est une situation en progression par rapport à ce que nous avons pu connaître dans le passé. Sur les 10 dernières années nous pouvons constater une moyenne de 60 à 70 escales.». A Marigot, il est davantage question de «yachting», terme utilisé pour les croisières dites de luxe. Un marché qui ne peut être comparé avec celui choisi par la ville de Philipsburg qui accueille, elle, un tourisme de croisière de masse. «Contrairement à Philipsburg, nous n’avons pas d’escales toute l’année. La saison pour nous, va de novembre à avril, après les bateaux partent, pour la plupart, en Méditerranée» précise Albéric Ellis.

Les passagers dépensent localement

«Le point important à relever cette année, c’est que nous avons trois compagnies qui vont utiliser la partie française de Saint-Martin comme port tête d’escale : le Seadream, le Ponant et le Tere Moana (ancien Levant NDLR)» explique Albéric Ellis. Etre tête d’escale est un avantage économique non négligeable  pour St-Martin car les passagers embarquent et débarquent sur la partie française. Ces derniers représentent une clientèle intéressante pour l’île  où ils consomment et dépensent localement dans les commerces, voire en hébergement avant de monter à bord du bateau. De même, les vivres stockés par la compagnie de croisière ainsi que le fuel qui remplit les cuves sont achetés sur place. «Globalement être considéré comme tête d’escale, si nous sommes bien organisés, c’est quelque chose de très intéressant économiquement» précise Albéric Ellis.

 

L.S