Du rififi à la CMT

Ce vendredi l’ambiance était tendue à la Compagnie Martiniquaise de Transport entre les salariés grévistes et un groupe de vigiles venus les déloger.
A Rivière Salée les gendarmes ont dû se déplacer afin de vérifier que l’ordre public n’était pas perturbé aux abords du siège de la Compagnie Martiniquaise de Transport. A l’intérieur 17 salariés grévistes occupaient les locaux. Ils réclamaient la mise en place des procédures d’usage après que les élus de la communauté de l’espace Sud aient retiré le marché du transport de personnes à la CMT.
Seulement voila, des vigiles auraient été mandatés par le chef de l’entreprise afin de déloger tout ce petit monde.
Les grévistes s’étaient mobilisés afin de récupérer des documents leur permettant de faire jouer leurs droits et leur garantissant leur placement au sein de la régie mise en place. Ils devraient y être intégrés pendant 6 mois avant le nouvel appel d’offre prévu et une fois le nouveau délégataire du service public trouvé, les ex-employés de la CMT seraient intégrés à cette entreprise. Mais selon Sandra Casanova, la démarche des grévistes était vaine car les documents officialisant la rupture de contrat entre le donneur d’ordre et la CMT ne lui étaient pas encore parvenus, donc aucune démarche ne pouvait être enclenchée.

SABAS