Le groupe réunionnais Caillé, en pleine déconfiture, se fait littéralement dépecé. Tour d’horizon des dernières offres Locamac (Hertz), Camaloc (Rent a car et Ucar), GIE Autoloc.L’offre de 800 000 euros déposée par le groupe Hayot pour le pôle location courte durée devrait être validée par le tribunal. Les 49 salariés seront repris.
Interréunion. Le groupe Georges Michel a déposé une offre de rachat de 300 000 euros incluant la reprise des quatre salariés du pôle location longue durée. Cette offre devrait être entérinée par le tribunal.
Jules Caillé Motocycles. Les cartes détenues par la concession Zone rouge seront cédées à Bourbon Bikes (Yamaha, MBK, Kawasaki et Dafy Moto) et à la Sogecore (Ducati et Peugeot). Bourbon Bikes, qui a fait une offre d’un million d’euros, reprendra 19 salariés tandis que la Sogecore devrait reprendre 4 salariés. L’incertitude demeure sur la carte BMW moto : une offre a été présentée par un groupement de six actionnaires, mais elle n’a pas encore recueilli l’agrément du constructeur.
Caillé Distribution (Cadis). Le tribunal devrait valider la liquidation judiciaire de l’entreprise portoise, spécialisée dans la vente de pièces détachées, l’offre de cession n’ayant eu aucune réponse. 23 salariés restent sur le carreau.
Sorequip. L’examen du cas de la Sorequip, spécialisée dans la vente de poids lourds et d’engins de travaux, a été reporté. L’entreprise pourrait être finalement placée en liquidation judiciaire.
Mayotte Autos. Le tribunal devrait valider la liquidation judiciaire de Mayotte Autos qui compte actuellement deux salariés. Ces deux personnes devraient être reclassées au sein du groupe Caillé.
SNTM. Comme prévu, la société Environnement austral devrait racheter l’entreprise SNTM en redressement judiciaire depuis janvier. André Payet et Jean Incana, les deux actionnaires, ont proposé 300 000 euros et la reprise des 70 salariés.
RAM (Midas). Le groupe Nel a présenté une offre de rachat pour reprendre la carte Midas à Mayotte. Le groupe souhaiterait aussi reprendre les six salariés de l’entreprise et même payer les congés de ces derniers, accumulés ces derniers mois. L’offre était jugée jusque-là insuffisante par le groupe Caillé car le chiffre d’affaires de RAM s’élève à 700 000 euros.