Le Conseil Général de Guyane a décidé de plafonner à 33 le nombre de prêtres catholiques rémunérés sur fonds publics dans ce département d’outre-mer en vertu d’une ordonnance de 1828.En quelques années, le nombre de prêtres en Guyane est passé de 27 à 36 et le diocèse en attend deux de plus dans les prochaines semaines, ce qui commence à poser un problème budgétaire au département.
Comme en Alsace-Moselle, la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État n’est pas en vigueur en Guyane qui est régie par l’ordonnance royale du 27 août 1828 dont les dirigeants guyanais ont obtenu le maintien lors de l’application de la loi de séparation aux colonies des Antilles et de la Réunion en 1911.
Le budget des cultes a ensuite été décentralisé au département. Aujourd’hui, les prêtres reçoivent un traitement de rédacteur territorial de 1er échelon (environ 1 380 euros) et l’évêque un traitement d’attaché territorial de 1er échelon (environ 1 615 euros), sans déroulement de carrière.