Une réunion emplie d'espoir aura lieu cette après-midi à la préfecture entre les marins-pêcheurs, les collectivités et l'Etat. Hier, c'était le Conseil général qui rencontrait les syndicats.
Déjà une semaine que le port est bloqué par les marins-pêcheurs. La principale revendication reste la même : obtenir une indemnisation d'urgence, en vertu du préjudice que provoque la pollution au chlordécone.
Hier, les syndicats étaient reçus par le Conseil général, désireux de s'impliquer dans le débat. Une nouvelle plateforme revendicative est sortie de cette réunion, afin de répondre le plus rapidement possible aux problèmes des marins-pêcheurs, comme le souligne David Zobda, premier vice-président de l'assemblée départementale.
Le mouvement continue
Malgré de vives protestations de la part des acteurs économiques, les marins-pêcheurs maintiennent leur mouvement et continuent de bloquer le port. Si les personnels comme les dockers peuvent entrer et sortir, il n'en n'est pas de même des conteneurs. Seuls les médicaments ont pu passer. Les marins-pêcheurs se sentent comme les parents pauvres du secteur agriculture, contrairement à d'autres secteurs comme la banane. Cette dernière n'a pas été chargée depuis une semaine, et un bon nombre de conteneurs sont en attente sur les quais.
De nombreux élus se sont rendus sur le barrage, mais le blocage continue. Il sera même renforcé dans la crainte d'une intervention des forces de l'ordre. La réunion d'aujourd'hui promet un réel espoir de sortie de crise.