Hier, en préfecture, les marins-pêcheurs rencontraient les collectivités et l'État. Pratiquement toutes leurs revendications ont été entendues et concrétisées par un accord. Cependant, deux points de désaccord subsistent sur le volet financier. Ils seront revus aujourd'hui.
Il y avait comme une impression de dernière chance hier, en préfecture, lors de la réunion entre les marins-pêcheurs, les collectivités et les représentants de l'État.
Depuis huit jours déjà, le port est bloqué. Cela commence à se faire ressentir sur l'économie locale. Après quatre heures de discussions intenses, la plate-forme de revendication était presque intégralement adoptée, à l'exception de deux points toutefois, et pas les moindres : l'aide d'urgence et l'apurement des dettes fiscales et sociales. Le mouvement continue donc et le port reste bloqué.
5 millions d'euros d'aide d'urgence
Les marins-pêcheurs ne veulent pas faiblir sur ces deux points, qui devraient être rediscutés aujourd'hui. Ils réclament une aide d'urgence rapide de 5 millions d'euros, à redistribuer sur l'ensemble de la profession.
Le désaccord le plus important reste l'apurement des dettes fiscales et sociales. Ce sera le grand sujet du jour entre les marins-pêcheurs, les collectivités et l'État.
