Le mauvais temps est en train de noyer la campagne sucrière. Après une semaine sous l’eau, les cannes perdent de leur richesse en sucre, le chiffre d’affaires diminue.En fait, c’est toute la récolte 2012 qui semble compromise, de même que la rémunération des petits exploitants. Le prix fixé pour la canne dépend en effet de sa teneur en sucre. Des aléas climatiques qui risquent aussi de fragiliser l’activité, déjà précaire de l’usine du Galion, la dernière unité de production sucrière en Martinique. A elle seule, la SAEM du Galion assure l’écoulement de 40% de la production de canne et représente un tiers des emplois de la filière. Mais elle se trouve confrontée à d’importantes difficultés, depuis plusieurs années. Un programme d’action a été mis en place pour augmenter la production et la rentabilité de l’usine tout en améliorant le revenu des petits producteurs. Justement, ce matin, une délégation du conseil général conduite par la présidente Josette Manin doit se rendre sur place pour évaluer l’efficacité du dispositif engagé.