Vacances d’été : partira ? partira pas ?


Dans le cadre de l’amélioration de ses services, l’aéroport Princess Juliana mis en place une douzaine de bornes permettant aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes.

En 2013, trois millions de Français renoncent à leurs vacances estivales. Ces chiffres historiquement bas auront-il des conséquences pour Saint-Martin ? Qu’en est-il du choix des Saint-Martinois et des résidents quant à leurs projets de voyages pour cet été ?

Pour les vacances estivales de 2013, les vacanciers de métropole seraient près de 3 millions à ne pas partir à l’occasion de cette pause bien méritée. Il s’agit d’un chiffre historiquement bas. Cette morosité a-t-elle des conséquences jusque sur l’île ? Des changements sont-ils observés ?

Quelles conséquences ?

À Saint-Martin, les mois de juillet et août sont ceux souvent consacrés à la famille. Celle de métropole vient sur l’île ou inversement. Les personnes originaires des DOM travaillant en métropole, ou encore les étudiants, choisissent aussi cette même période pour revenir sur leur terre d’origine. 

Selon l’agence Saint-Martin Voyage : « aucun changement majeur n’est à noter actuellement par rapport à 2012 à la même période ». Elle ajoute : « les Saint-Martinois partent généralement en vacances aux alentours de février et mars, privilégiant des prestations "all inclusive" en République dominicaine, ou en optant pour une croisière. » Et en ce qui concerne les visites familiales, aucun changement significatif n’est actuellement à déplorer, selon elle.

Des promos tarifaires ciblées

Avec les promotions Air France et Air Caraïbes proposées ces dernières semaines, « nous avons pu constater une hausse de la vente de billets », indique une employée de Saint-Martin Voyages.

Pour faire des économies, les clients potentiels sont à l’affût des promotions. C’est pourquoi, de nombreuses personnes de métropole ou d’ici, prennent la décision d’attendre. C’est donc très souvent que le choix de partir ou non se fait à la dernière minute.

Cela se décide suivant les moyens financiers du moment et selon les opportunités de promotion proposées par les agences de voyage en dernière minute, selon les contraintes de chacun.

Elyse BARBÉ