Trois salariés de la Sogri sont auditionnés depuis ce matin au commissariat de police de Cayenne.Me Alex Leblanc, l’un des deux avocats des syndicalistes, dénonce la procédure de la mise en garde à vue de ses clients. « Lors d’une garde à vue les personnes doivent être accompagnées d’un avocat dès le début et on doit leur signifier qu’elles ont le droit de garder le silence », déclare Me Leblanc. Et d’ajouter « deux des salariés gardés à vue souffrent d’hypertension, ils n’ont pas pu consulter de médecin ». Ils ont été transportés à l’hôpital en fin de matinée. Lundi, six syndicalistes de l’UTG dont cinq sont salariés à la Sogri avaient déjà été placés en garde à vue. Ils doivent comparaître le 6 septembre devant le tribunal correctionnel de Cayenne. Lors d’une manifestation en février dernier dans le hall de l’aéroport de Rochambeau des poubelles avaient été déversés dans la salle d’enregistrements provoquant des retards. La direction de la Sogri avait alors déposé une plainte pour des faits de vols en réunion et de dégradations de biens.