Selon les études menées par les professeurs William Gray et Philip Klotzbach de l’Université du Colorado Fort Collins il faut s’attendre à une activité cyclonique au moins aussi riche en 2011 qu’en 2010.L’étude de prévision menée par les chercheurs Américains se base essentiellement sur l’étude poussée de paramètres analysés pendants les mois d’octobre et décembre 2010. Ces phénomènes qui agissent directement ou indirectement sur la formation ou non des cyclones tropicaux de la zone Atlantique sont : La pression atmosphérique au niveau de la mer des régions tropicales du centre du Pacifique, la température de la surface de la mer sur l’Atlantique nord dans la zone proche du Groenland et de l’Islande et les hautes pressions dans la moyenne troposphère sur l’extrême nord de l’Atlantique.
Ces prédicateurs de l’activité cyclonique laissent envisager une activité supérieure ou égale à l’an dernier dans l’Atlantique, coté Caraïbes.
Pour cette années, 17 cyclones sont prévus dont 5 pourraient devenir des ouragans majeurs.
– La probabilité qu’un phénomène de force majeure touche la les Etats-Unis est de 73%, à long terme la moyenne est de 52%.
– De 48% en ce qui concerne la cote Est et 30% sur le long terme.
– Pour la péninsule de la Floride, la probabilité qu’un cyclone majeure touche cette zone est de 49% (31% pour le long terme).
Quand à la Caraïbe, la probabilité qu’un ouragan de force majeure frappe cette région est de 62%.
Les chercheurs rappellent que ces chiffres sont à prendre comme ce qu’ils sont : Des résultats d’études statistiques et à base théorique et qu’il faut se contenter de les interpréter comme une tendance générale, sans en retenir les valeurs exactes. D’autant que l’on sait que les bilans de fin d’année sont le plus souvent bien différents de ces chiffres annoncés aussi longtemps à l’avance.