Après celle du jeudi 15 dernier, un nouvel appel à la grève est lancé pour demain dans la fonction publique mais également, cette fois, dans le privé.De nombreux établissements scolaires risquent de fermer leurs portes demain en raison de l’appel à la grève lancé dans le public comme dans le privé.
C’est principalement dans l’éducation nationale que le mouvement risque d’être le plus suivi à l’instar de celui de jeudi dernier, qui ne concernait que le public. A Cayenne, après une marche partie du stade de Baduel, à l’appel de 7 organisations syndicales, les manifestants avaient rejoint le rectorat.
Outre les enseignants, des parents d’élèves et des lycéens s’étaient joints à la manifestation. Après des prises de parole, en l’absence du recteur, appelé à Paris, une délégation avait été reçue par l’inspecteur d’académie.
Par ailleurs, les agents des impôts devraient également se mobiliser pour la sauvegarde du service public en Guyane. A Cayenne, jeudi dernier, les manifestants dénonçaient notamment la fusion entre les impôts et le trésor public. Selon les syndicats, le véritable objectif de cette fusion est de concentrer les services pour supprimer les sites et les emplois, afin de désengager l’Etat de ses missions. Depuis 8 ans, plus de 13 000 postes auraient ainsi été supprimés dans l’ensemble du territoire français. 60 000 de plus sont annoncés dans les 10 ans à venir.
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