Les coraux ont besoin d’être protégés.

La France compte dans son environnement environ 10% des récifs coralliens de la planète, répartis sur les trois océans (Atlantique, Pacifique et Indien). Aux Antilles, déjà 80% des coraux ont subis les affres de la pollution mais aussi de causes naturelles: ils ont été dégradés.

En Guadeloupe, durant toute la semaine, se tient la sixième réunion du
comité national de l’initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR).
Pour cette occasion, aux côtés du Préfet, Emmanuel Berthier, des délégations des DOM, TOM et COM se sont déplacées, des représentants de l’Initiative Internationale pour les Récifs Coralliens (ICRI) sont présents, mais aussi du Programme des Nations Unies pour l’environnement Caraïbes, du Centre d’Activités Régional pour les espaces et espèces protégées de la Caraïbe (CAR SPAW) et du NACRI, l’équivalent IFRECOR dans les Antilles néerlandaises.
L’année 2008 est l’année internationale des récifs coralliens.
L’opportunité est idéale pour faire partager au plus grand nombre la certitude que, par delà leur beauté, les récifs sont utiles à l’homme et il est indispensable de les protéger.
En effet, les coraux sont les écosystèmes les plus riches du monde.
S’ils meurent, c’est toute la chaîne alimentaire des ressources vivantes qui est en péril, selon les spécialistes.
Ils sont également des indicateurs essentiels et directs du réchauffement climatique.
Le réchauffement des eaux et l’élévation du niveau de la mer les menacent directement.
La France, en particulier, a une responsabilité, dont elle est consciente, au niveau international, dans la mesure où elle est le seul Etat au monde à disposer de récifs coralliens dans les trois océans.
N.F.