Au moins 11 morts, une cinquantaine de disparus et une menace de marée noire : c’est le bilan provisoire, quatre jours après le naufrage du paquebot Costa Concordia, au large des côtes italiennes.Les images de l’énorme épave à moitié immergée ont tourné en boucle ce week-end sur les télévisions du monde entier. Un drame qui n’est pas sans répercussion sur le business de la croisière, vital dans notre région.
Si les agences de voyage n’ont pas encore enregistré de demandes d’annulation, les appels de clients inquiets sont nombreux. Aujourd’hui en Guadeloupe, un autre paquebot de la compagnie Costa était à quai, s’apprêtant à embarquer des dizaines de croisiéristes guadeloupéens.
Certains prennent les événements avec une relative philosophie. « Les accidents de voiture ne nous empêchent pas de rouler, les accidents d’avion de voler, là c’est pareil », se convainc ce voyageur, en partance pour la tournée des îles de la Caraïbe. Reste qu’au niveau des professionnels du secteur et d’institutions comme le Comité martiniquais du tourisme, ce type de catastrophe porte de toute façon un coup de frein à l’activité et il convient de s’y préparer.