Dans le cadre de leur mission de lutte contre la pêche illégale fixée par le préfet de la région Guyane, les services en charge de l’action de l’Etat en mer ont intercepté ce jeudi 09 décembre trois tapouilles en trois points différents du littoral.Le préfet de la région Guyane communique que : Les trois embarcations ont été contrôlées puis déroutées pour finalement être saisies. Ces opérations ont pu porter leurs fruit grâce à une collaboration interministérielle tout à fait remarquable en Guyane dans le domaine de l’action de l’Etat en mer (marine nationale, affaires maritimes, douanes, police aux frontières…).
Dans un premier temps, une vedette des douanes de Kourou a d’abord découvert un navire Guyanien en pêche au large d’Organabo. Quelques heures plus tard, la vedette de gendarmerie maritime « ORGANABO » interceptait une tapouille surinamienne en pêche au large de Mana. A l’occasion d’une fouille approfondie, l’équipe chargée de la saisie découvre des ailerons de requins; preuve que ces navires qui viennent pêcher illégalement dans les eaux françaises procèdent à des mutilations interdites de cette espèce. Le capitaine du navire a été placé en garde à vue et sera présenté en comparution immédiate au tribunal de Cayenne.
Immédiatement prévenu, le directeur régional des affaires maritimes a ordonné le déroutement de chacun de ces navires et a envoyé des équipes pour se charger de leurs saisies le jour même.
Enfin, dans l’après-midi, le patrouilleur de la Marine « La Gracieuse » a contrôlé un navire guyanien au larges des Iles du Salut. Ce bateau était en pêche et chargé de 2 tonnes de requin. C’est la vedette de gendarmerie « Mahury » qui a été chargée de son escorte vers le port de Degrad des Cannes pour y être saisi par les affaires maritimes.
Le préfet de la région Guyane félicite l’ensemble des acteurs de l’action de l’Etat en mer pour ces résultats ne sont pas la conséquence d’un retour en force des navires illégaux mais ont été obtenus grâce à l’organisation d’une opération d’envergure destinée à dissuader les armateurs étrangers de venir pêcher dans nos eaux.