C’est pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation de sa concubine que cet homme de 31 ans a comparu, jeudi dernier, devant la cour d’assises.
C’est dans la soirée du 20 août 2007 qu’avait eu lieu le drame. Mike Vahala vivait en concubinage avec Carine. Ménage aux disputes fréquentes. Carine décide alors de mettre un terme à leur relation, mais la réaction de son compagnon va être d’une violence inouïe.
Il va l’asperger d’essence, s'emparer d'un briquet et la menacer du pire, sans écouter ses supplications. Il s'y reprendra à trois reprises avant de réussir à enflammer Carine, lui gâchant le reste de sa vie.
Une vie brisée
Carine a été brûlée au 3e degré sur 86% du corps. A la barre, elle raconte son calvaire et ce qu'est devenue sa vie depuis ce 20 août 2007, avec ce corps mutilé qu’elle ne reconnaît pas. Elle souhaite aujourd’hui que celui qui a été son compagnon soit sanctionné et n’attende pas de pardon de sa part.
Elle a dû réapprendre à parler, à manger, à vivre le quotidien. Profondément meurtrie dans sa féminité même, sa souffrance morale reste intense.
L’accusé risque gros
Le verdict sera rendu ce soir. Mike Vahala risque une lourde peine tant les chefs d’accusation sont importants, aggravés par ses propos peu cohérents, allant à l’encontre des conclusions du médecin légiste et du directeur d’enquête.
C’est maintenant à la justice de trancher.
