135 euros : voilà le montant de la contravention réclamée à tort à Chantal Sainte Olympe de la Perdris, pour avoir garé son véhicule sur une place prioritaire. Les faits se déroulent mardi sur le parking d’une clinique privée de Fort de France. Toujours en attente de son macaron spécial de stationnement, en cours de renouvellement à la préfecture, la plaignante prend la précaution de mettre en évidence sa carte d’invalidité. Sa situation de handicap ne fait pas de doute, elle se déplace en fauteuil roulant depuis de nombreuses années. Les contractuels n’ont-ils pas remarqué le document derrière le pare-brise ? Chantal Sainte Olympe de la Perdris admet cette possibilité. Ce qu’elle juge intolérable en revanche, c’est l’accueil qu’auraient réservé les agents de police à son frère, venu signaler l’erreur au commissariat le plus proche. « Et alors ? », aurait répondu l’agent présent, avant de lancer que, de toute façon, il faudrait régler la contravention, avant toute réclamation. « Au moins qu’ils reconnaissent s’être trompés. Mais « et alors » : c’est une réponse indécente, un manque de respect », s’indigne la femme. Elle a fait part de sa colère dans un courrier adressé au Procureur de la République. La direction de la police n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet mais précise que le recours engagé par Chantal Sainte Olympe de la Perdris devrait aboutir.